Qui triomphe de lui-même possède la force.

     J’ai tout de suite été emballé par ce sport.

     Je suis allé à Tours a la maison poirier pour me faire construire un fauteuil sur mesure. Six semaine après, j’ai reçu mon fauteuil, et le jour même je commençais à m’entraîner sue 2 kilomètres car je me suis rendu compte que ce sport étais très dur. De jour en jour, de semaines en semaines, j’ai allongé les distances, changé de positions à de multiples reprises afin de trouver celle qui soit idéale pour gagner en vitesse.

     Et en mai 1994, j’ai fait ma première compétition aux 24 heures cyclistes de St-Dié avec l’équipe que j’avais découverte l’année passée.

     Depuis j’ai participer à un bon nombre d’épreuves allant du 10 Km aux semi marathon dans un premier temps, puis par la suite je me suis rendu compte que je pouvais faire plus, j’ai allongé les distances à l’entraînement pour pouvoir participer à des marathons (42,195 Kms).

     A chacune de mes participations sur des courses, je me retrouve souvent dernier  par rapport aux    autres concurrents handisports, ce qui fait que je fais ma course tout seul. En effet, ceux-ci n’ont d’un part pas le même handicap que moi puisqu’ils sont pour la plupart paraplégiques et d’autre part cela fait des années qu’ils s’entraînent et connaissent la compétition.

     Mais si l’on compare  les classements valides et fauteuils roulants lors du marathon de Neuf-Brisach, 29 octobre 1995, on ce rend compte que je serais classé à la 100ème place sur 625 arrivants.